minif

Historique de la mini-fusée

La micro-fusée permet au plus jeunes de comprendre comment vole une fusée, d’utiliser des matériaux simples et faciles d'emploi : carton, balsa, plastique, ficelle.

Très vite on constate les limites de la micro-fusée : les jeunes veulent construire des engins plus important, plus performants, ils sont en quête de renseignements sur les performances que peuvent atteindre les engins.

La fusex est le vecteur répondant à cette sollicitation, mais la marche est gigantesque : il faut réaliser une expérience d’électronique, réaliser le système d'éjection du parachute qui n'est plus intégré dans le propulseur et usiner des matériaux plus difficiles à travailler (aluminium, matériaux composites, plastiques...).

Cette marche est difficilement franchissable d'un coup. Le choix a donc été de créer un vecteur qui permette aux jeunes de développer leurs aptitudes techniques et d'axer la problématique sur le système de récupération.

La mini-fusée a été créée au début des années 80 comme un palier entre la simple micro-fusée et la complexe fusex pour permettre au jeunes de s'initier à "l'expérimental" en validant un système de récupération (ouverture d'un parachute) à culmination du vol de la fusée et de comprendre les enjeux de la construction d'un fusée plus grosse : travail d'équipe, intégration, matière différentes, ...

Revenir au début de la page

Les objectifs de la mini-fusée

	Elle s'inscrit dans une démarche expérimentale comme la micro-fusée.
	Elle nécessite de la part des jeunes une réflexion en équipe sur les contraintes du vol.
	Elle permet de comprendre et de résoudre les problèmes liés au système de récupération.
	Elle permet de développer le sens de la réalisation technique dans l'esprit de la démarche scientifique.
	Elle favorise, par ses différents aspects techniques (mécanique, électrique, électronique, aérodynamique...), le travail en équipe.
	Elle favorise la rencontre des clubs lors des campagnes de lancement.

Revenir au début de la page

Le vecteur

Ce vecteur est d’une mise en œuvre facile par rapport aux fusées expérimentales. Il permet de lancer les fusées à proximité des lieux de réalisation lors des campagnes régionales. Il peut être lancé :

Par des pyrotechniciens extérieurs au CNES ; il y a une vingtaine de personnes habilitées à lancer des mini-fusées en France.

Sur des rampes d'une longueur maximum de 2 m (transportable par une personne en train).

Les mini-fusées ont des diamètres de 5 à 7 cm, une longueur de 60 cm à 120 cm, une masse de 1 à 2 kg.

Il est intéressant, par ailleurs, d'avoir un vecteur mini-fusée moins coûteux que celui de la fusex et techniquement plus simple à lancer pour des projets développant des techniques évoluées en matière d'intégration... Il existe actuellement deux moteurs :

	Le Koudou qui développe une poussée moyenne de 300N sur 0.45s, sa très grande impulsion de départ engendre des accélérations entre 20 et 40g!
	Le Wapiti qui développe une poussée moyenne de 10N sur 3.4s. Ce propulseur ne nécessite pas une fusée très solide, contrairement au Koudou

Revenir au début de la page

[ Précédente ] [ Remonter ] [ Suivante ]